Un meuble ancien est tout sauf bon à la déchèterie. Pourquoi ne pas lui procurer une seconde vie en le restaurant ? D’autant plus qu’il peut s’agir d’un mobilier qui a une histoire et une valeur particulières à vos yeux. Voici des techniques originales qui pourraient vous aider à réaliser un tel projet.
Traiter et recolorer son meuble
Au fil des années, des taches, des trous, des entailles, etc. apparaissent sur les meubles. Cela peut nuire non seulement à la robustesse du mobilier, mais aussi à son esthétique. Pour restaurer de tels défauts, vous pouvez utiliser des produits à base de Xylophène.
Ils empêchent les parasites d’attaquer à nouveau votre armoire, table, chaise… Ce type de solution pénètre le bois en profondeur pour une meilleure protection. Concernant les trous, les fissures et les enlèvements de matière, vous pouvez les combler.
Pour ce faire, trouvez de la pâte à bois ou de la sciure et de la colle. Une fois séchée, un coup de ponçage va éblouir cette garniture. Sur l’étiquette des produits, le temps de séchage adéquat est généralement indiqué.
Il en est pareil pour les entailles que vous pouvez camoufler avec de la pâte épaisse. En vue d’offrir de meilleures propriétés mécaniques au bois usé, mélangez la pâte avec du café lyophilisé. Il est aussi possible d’opter pour du mastic à bois afin de compléter des parties manquantes de la structure du meuble.
Par la suite, vous aurez juste à uniformiser la surface par un meulage de l’ensemble. Il ne reste plus qu’à recolorer le meuble selon votre déco intérieure.
Opter pour le Shou Sugi Ban ou bois brûlé japonais
Trouvant son origine au Japon, le Shou Sugi Ban se démocratise de plus en plus dans l’architecture et la fabrication de meubles. Appelé aussi technique du bois brûlé japonais, il représente une idée originale pour restaurer un vieux mobilier.
Comme son nom l’indique, la méthode consiste à brûler le bois. Plus précisément, vous provoquez une combustion sur une face d’un bois. Vous obtiendrez ainsi une apparence de brûlé qui s’illustre non seulement par l’esthétique, mais également par la résistance.
Toutefois, le Shou Sugi Ban nécessite un savoir-faire pour son application. En effet, il y aura un risque de détérioration du matériau si la technique n’est pas parfaitement maîtrisée. Pour avoir plus de détails sur cette tradition japonaise, vous pouvez consulter cet article.
L’idéal est de confier le Shou Sugi Ban à un prestataire professionnel. Par ailleurs, sachez que vous n’aurez plus à penser à une finition avec cette méthode. Notez aussi que le bois brûlé affiche d’excellente résistance à l’humidité, aux insectes, aux termites, aux moisissures, etc.
Renforcer et habiller son meuble
À certain degré de détérioration, des parties de votre meuble ancien risquent de ne plus être réparables. Ce qui n’empêche pas que vous pouvez toujours le restaurer en le renforçant et en l’habillant.
Grâce au renforcement, vous serez en mesure de conférer au mobilier des caractéristiques mécaniques pour lui permettre d’assurer pleinement sa fonction. Réaliser un habillage revient surtout à renouveler son esthétique. En d’autres termes, aucune partie du meuble n’est enlevée.
En outre, vous utilisez des bois plus jeunes, donc plus performants sur votre équipement. Il suffit de dénicher des astuces pour camoufler la restauration effectuée. L’habillage peut éventuellement se résumer à coller des plaques de bois sur des faces. Pour le renforcement, un style de cadrage pourrait faire l’affaire.
Mis à part le bois, vous pouvez compléter le renforcement et l’habillage avec d’autres matériaux. Effectivement, une plaque d’acier saura largement apporter de la résistance et du look à une table ou une commode.
Des parties en aluminium vont fournir une touche de modernité à votre vieux mobilier. Les possibilités sont infinies, il suffit de laisser libre cours à votre imagination.